4 lithographies sur des feuilles de format environ 21 x 29 cm.
Toutes les lithographies signées à la main par le dessinateur Jean Pierre Sudré et deux portant le nom d'Engelmann le lithographe et les deux autres sans nom d'imprimeur.

Jean Pierre Sudré. Né à Albi en 1783, élève de David.
Imprimeur lithographe de 1831 à 1856 à Paris. Il avait déjà demandé l'autorisation de posséder une presse à Albi dès 1826 et cela sans succès. On peut citer son Panthéon français, collection de portraits des personnages célèbres, qui par leurs actions, leurs vertus, leurs écrits, leurs travaux ou leurs découvertes, ont contribué le plus à l'illustration nationale, sa Galerie des femmes célèbres qui devait compléter son Panthéon et ses reproductions par la lithographie de tableaux et notamment d'Ingres.
Il s'essaie à la lithographie dès 1817 à l'occasion du procès Fualdès avec ses portraits d'après nature des accusés et témoins de cette affaire judiciaire retentissante.

L'affaire Fualdès du nom de l'ancien procureur de l'Aveyron, qui est retrouvé mort égorgé à Rodez dans la nuit du 19 au 20 mars 1817.
Les soupçons se portent vite sur les habitants de la maison Bancal, un tripot malfamé non loin de la demeure de Fualdès. Les responsables sont cherchés dans l’entourage immédiat du magistrat : l’agent de change Joseph Jausion, époux de Victoire Bastide, et Bernard-Charles Bastide dit Gramont, beau-frère de la victime Mais aussi des hommes de main et complices, un contrebandier, Boch, Jean-Baptiste Col(l)ard, locataire des Bancal, la veuve Bancal et sa fille Marianne, le portefaix Jean Bousquier, une blanchisseuse Anne Benoit...