Une porte de la Basilique Saint Jean Latran à Rome. Une des quatre basiliques majeures de Rome.

Les premiers photographes de la ville éternelle venaient presque tous de la peinture et autour des pensionnaires de l'Académie de France, importateurs précoces de la technique photographique naissait une «École Romaine de Photographie».
Le pittoresque de la campagne latine inspirait ces photographes, mais ce sont surtout la beauté des monuments et la richesse de l'architecture de Rome qui avaient leur préférence.
Pourtant certaines photographies "d'architecture ou de monuments" se distinguent par leur étrangeté (elles étaient attribuées indistinctement à Gustavo Eugenio Chauffourier jusqu'en 2007). On sait depuis l'exposition Steps Off the Beaten Path qu'elles sont de Carlo Baldassarre Simelli, ou d'Adriano de Bonis, deux photographes ayant travaillé dès les années 1850 ou de Gustavo Eugenio Chauffourier qui reprit l'atelier de Simelli en 1870.
"Comme Atget, de Bonis use de points de vue insolites et de recherches obsessionnelles de sujets hors des sentiers battus. Il emploie des effets d'aliénation obtenus par le relèvement ou l'abaissement de la caméra et l'angle des lignes, l'exagération du recul des perspectives et l'utilisation excessive et contre nature des ombres... Steps Off the Beaten Path : Nineteenth-Century Photographs of Rome and its Environs, B. Lundberg et J. Pinto, Charta 2007.